Retrait du Burkina de la CEDEAO : Une décision controversée selon le SOCL
Dans un communiqué de presse, publié le 02 février 2024, le parti Socle citoyen pour la libération (SOCL), dirigé par l’ancien député de la transition de 2015, David MOYENGA, a exprimé son point de vue sur l’actualité nationale, en se concentrant principalement sur l’arrestation de Me Guy Hervé Kam et la décision de sortie du Burkina de la CEDEAO.
Le SOCL a vivement condamné l’enlèvement de Maître Guy Hervé Kam, avocat et responsable du mouvement SENS, en soulignant les circonstances déplorables décrites par le barreau burkinabè. Le parti a également dénoncé l' »encerclement » du domicile du Secrétaire général de la CGTB, Moussa Diallo, par des individus qui envisageraient de l’enlever.
Le SOCL a appelé à la libération immédiate de Me Guy Hervé Kam et au strict respect des droits des citoyens, conformément à la légalité consignée dans la constitution du Burkina Faso. Le parti a souligné que la résurgence de méthodes que l’on pensait dépassées et les agissements totalitaires étaient inacceptables après des décennies de lutte contre l’arbitraire. Il a insisté sur l’importance de préserver les valeurs et les acquis chèrement obtenus par le peuple burkinabè.
Le communiqué du SOCL a également abordé la décision abrupte des autorités de la transition de retirer le Burkina de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le parti a estimé qu’une décision aussi majeure, qui engage le destin du pays et du peuple, aurait dû être soumise au minimum à des instances représentatives, voire idéalement à un référendum populaire, afin de respecter le peuple burkinabè et les autres États membres.
Malgré les imperfections que peut présenter la CEDEAO en tant que structure régionale, le SOCL a jugé hasardeux, impertinent et inutile de détruire cet ensemble économique, social et culturel bénéfique, construit par les peuples eux-mêmes et soutenu par leurs dirigeants. Le parti a rappelé les idéaux du panafricanisme et de ses pères fondateurs, qui ont toujours prôné la construction des États-Unis d’Afrique.