Création d’une société d’économie mixte pour la confection de tenues militaire et paramilitaire

Le mercredi 07 février 2024, le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé le Conseil des ministres. Au cours de cette réunion, plusieurs dossiers importants ont été examinés et adoptés. Le Ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a fait part de ces décisions prises lors de la réunion.

Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, le Conseil a adopté deux projets de décret. Le premier projet de décret concerne la création d’une société d’économie mixte pour la confection des produits de l’habillement militaire et paramilitaire, ainsi que ceux des structures privées industrielles et des établissements professionnels. Le deuxième décret concerne une autorisation accordée à la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour sa participation au capital social de « IROTEX Burkina », une entreprise créée pour la transformation industrielle du coton. Le ministre en charge du commerce, Serge Gnaniodem PODA, a expliqué que cette nouvelle industrie vise à conquérir non seulement le marché intérieur, mais aussi celui de la sous-région et du reste du monde.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un rapport portant modification des textes réglementant la commande publique. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, cette modification était nécessaire pour adapter les textes au contexte actuel. Ce projet de loi vise à moderniser le dispositif de mise en œuvre des marchés publics et à disposer de textes conformes aux standards internationaux, permettant ainsi à l’administration d’exécuter les marchés publics dans de bonnes conditions.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, trois rapports ont été adoptés. Le premier rapport concerne un décret modificatif de celui portant création du Conseil burkinabè de l’anacarde, dont l’ancrage institutionnel revient au ministère de l’agriculture. Le deuxième décret concerne le Fonds burkinabè de souveraineté alimentaire, qui vise à optimiser les financements accordés à la chaîne de valeur agropastorale et halieutique. Enfin, le dernier décret concerne la mise en affermage des laiteries de Cissin à Ouagadougou, de Fada N’gourma, ainsi que de dix stations piscicoles.

Odette BIRBA, Gulmu info

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