Un homme, un métier : A la découverte de Désiré WANGO, laveur professionnel d’auto-moto
Aujourd’hui nous débutons une nouvelle rubrique intitulé : « un homme , un métier » Notre premier personnage est un laveur d’engins à deux roues au secteur 02 de fada. Monsieur Désiré Wango puisque c’est de lui qu’il s’agit, la trentaine sonné a fréquenté jusqu’en classe de première des lycées et collèges par manque de moyens, il dut abandonner ses études, et embrasser le métier de laveur d’engins(auto-moto).Ce métier semble lui plaire puisqu’il gagne sa vie. Passionné de son métier il nous raconte le quotidien de son travail. Il commence par se présenter je me nomme Wango Désiré, laveur d’engins à deux , trois, quatre roues.
Gulmu Info(GI): parlez nous de votre travail?
Désiré Wango (DW): c’est un travail qui nécessite beaucoup de courage et de détermination, il faut respecter le client et bien faire le travail.
GI: Quand avez vous commencé le travail ?
DW: j’ai débuté en 2022, cela fait maintenant deux ans et je me plains pas.
GI: pourquoi avoir choisi ce métier ?
DW: les vicissitudes de la vie nous imposent souvent d’autres choix, je me suis lancé dans le lavage auto parce que je n’avais pas de soutien quand j’étais sur les bancs, j’ai donc décidé de faire ce métier pour subvenir à mes besoins.
GI: avez vous un employeur ?
DW: non je travail à mon propre compte avec quelques jeunes qui m’aide de temps en temps.
GI: Quel est l’impact de l’insécurité sur vos activités ?
DW: d’abord notre clientèle c’est majoritairement les commerçants, les fonctionnaires et ceux des villages environnants qui viennent en ville le jour du marché. Avec la situation sécuritaire c’est difficile car beaucoup ne viennent plus, je peux dire que faire laver sa moto n’est pas un obligatoire comme mettre du carburant, c’est donc un luxe, pour dire que c’est pas un besoin urgent.
GI: quels conseils pouvez_vous aux jeunes qui veulent forcément travailler dans la fonction publique?
DW: De nos jours quand tu es diplômé, tu pense à comment trouver un emploi, c’est l’idée qui ancré dans l’esprit de la majeur partie des jeunes. Mais si l’emploi tarde à venir il faut chercher autre chose à faire, en attendant quelque chose de mieux.
GI: le métier nourrit-il son homme ?
DW: le métier nourrit son homme, parce que j’arrive à subvenir à mes besoins et celui de ma famille.
GI: combien d’engins pouvez -vous laver par jour?
DW: il n’y a pas de nombre déterminé, ça varie !
Guy NABA, Gulmu.info