Le Premier ministre apaise les inquiétudes des acteurs du secteur privé après le retrait de la CEDEAO
Aujourd’hui, le 12 février 2024, lors d’une réunion avec les représentants du secteur privé pour discuter des répercussions du retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Premier ministre Me Appolinaire Kyelem de Tambèla a apaiser leurs inquiétudes.
L’objectif de cette rencontre était de réaffirmer la volonté du gouvernement de poursuivre le développement économique du pays. Le Premier ministre a exprimé que le retrait de la CEDEAO permettrait au Burkina Faso de se réorganiser en fonction de ses intérêts et de signer des accords bilatéraux avec d’autres pays, dans divers domaines d’intérêt mutuel.
Il a souligné que cette décision n’était dirigée contre personne, mais plutôt une affirmation de la souveraineté du pays et de l’engagement à assurer la sécurité et la prospérité de la population.
Le Premier ministre a également souligné que « Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin nos relations avec chaque Etat membre de la CEDEAO. Mais plus jamais, personne ne pourra encore (…) nous imposer ou nous faire subir quoi que ce soit ».
Il a insisté sur le fait que le gouvernement était déterminé à créer un environnement favorable aux affaires et à encourager la croissance économique, assurant ainsi le secteur privé de son engagement envers le développement du pays.
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