Etat piteux des routes à l’Est: Qui pour soulager notre souffrance?

Quoi déjà commencé, qu’une petite pluie tombe dans notre région que les routes sont déjà impraticables. Les populations sont obligées de faire des chemins de croix de partir d’une ville à une autre. A quand la fin de ce calvaire?
Il nous a été donné de constater que  la plupart des routes dans le Gulmu sont en état de dégradation qui dépasse l’entendement.

Hormis quelques voies,   elles sont toutes impraticables et elles  causent beaucoup d’accidents de la circulation.   Les routes du Gulmu se dégradent de jour en jour, ce, au vu et au su des autorités administratives et politiques, comme si l’argent du contribuable  n’avait aucune valeur pour les populations de l’Est dans le fonctionnement de l’Etat.

Le constat est amer et révoltant. Faites un tour dans les communes de Pama, Kompienga, Diapaga, Kantachri, Botou, Partiaga, Bogandé, Manni, Bilanga, Komandiari, et même Fada N’Gourma pour vous  rendre compte de cette triste réalité qui semble être le dernier souci des pouvoirs publics.  Il est souhaitable que l’on prenne des mesures  strictes pour  assurer l’entretien de ces routes.

On se souvient que dans un  passé récent, plus d’un milliard avait été  mobilisé pour refaire le tronçon allant de la sortie de Koupèla à Gounghin. Les populations espéraient voir les travaux continuer jusqu’aux deux frontières. Rien de tout ça ne fut fait. Quelques chargements de latérites ont été versés sur les routes pour boucher quelques trous, surtout à l’approche de la visite du premier ministre dans la région. Ironie du sort de l’Est.

Mais aujourd’hui, cette route est encore dans état délabré. Pire, l’état des trous bouchés se passe de tout commentaire. A qui incombe donc la réfection  de ces routes ? Attendent-ils le moment des campagnes électorales pour les gratter ? Reconquête de  la confiance des électeurs oblige.  Aujourd’hui, l’état des routes de la région de l’Est n’honore pas le Burkina Faso.  Sachons respecter nos engagements politiques pour le bien-être de notre région.

Van Marcel OUOBA

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