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Educ’Tour 2020: deuxième journée à la découverte de nouveaux sites touristiques dans l’Ouest du Burkina Faso


La caravane de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) a entamé ce 28 decembre 2020 sa deuxième journée touristique. Toujours dans le cadre de la promotion du Tourisme interne Burkinabè elle a maximisé ses visites de ce jour sur certains sites touristiques fares de la ville de Bobo-Dioulasso.


Bobo-Dioulasso encore appelé la ville de Sya regorge d’énormes potentialités touristique. Depuis la création de la ville jusqu’à nos jours les sites, traditions et coutumes sont toujours vivants mais la plupart des burkinabè ne connaissent pas trop leurs histoires, leurs importances et d’autres même ne connaissent pas ces sites en question. La ville de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso car elle est la capitale économique du pays possède en son beau milieu un village. Ce village du nom de Dioulassoba a depuis longtemps préservé son authenticité en refusant le lotissement et toutes les commodités qui y vont avec. Elle est considérée comme le premier quartier de bobo. Auparavant, la ville ne possédait que deux ethnies, les bôbôs et les dioulas. D’où le nom Bobo-Dioulasso donné par les colons nous comptait Moumouni Sanou, guide au niveau de bobo avec l’appui de Latif Dada lui aussi guide mais au niveau national. Dioulassoba se subdivise également en quatre (04) zones et chaque zone appartient à un peuple précis. Il y avait le peuple des animistes qui était chargé de l’agriculture en son temps, le peuple des musulmans plutard. C’est eux qui fessaient la guerre contre les ennemis. On a aussi le peuple des griots qui s’occupait de la musique et enfin le peuple des forgerons qui fabriquait les outils de travail. De nos jours ces quatre (04) peuples existent toujours dans ce village considéré comme le tout premier quartier de bobo. Une seule voie divise d’une part les animistes et les musulmans et de l’autre côté on a les griots et les forgerons. Mais, ils vivent en parfaite symbiose.

Il est également impossible de venir à bobo sans goûter le dolo ( bierre de miel) et le chitoumou ( chenilles) qui y va avec. Le village aussi possède des passages sur lesquels ni un étranger, ni le chef, ni les griots ne peuvent passer à cause de certains fétiches qui y sont implantés , sous peine de subir la colère des dieux. C’est tout un tas d’histoire ce quartier, une histoire qui mérite d’être connue par chaque citoyen affirmait le guide Sanou qui conduisait la délégation. Il ajoute aussi que bobo ce n’est pas seulement que Dioulassoba mais il y’a beaucoup d’autres sites qui méritent d’être connue. Cette déclaration nous a conduit ensuite dans le musée communal Sogossira Sanon, la vielle mosquée de Bobo-Dioulasso et enfin le mausolée du roi Tiefo Amoro du village de Noumoudara.

Autres sites visités



Le musée Sogossira Sanon fondé en ,1990 compte a son actif des milliers d’objets d’art qui date de très longtemps et qui permettent aux générations futures de connaître leur histoire d’origine avec des preuves à l’appui. A l’intérieur des salles d’expositions, il y avait des tableaux de grands artistes du pays, des objets d’arts sculptés en bois ou en fer des artistes, des habits de certains grands guerriers de l’histoire du pays comme Somary Touré, des vélocyclettes utilisés par nos aïeux.

En effet, il y a dans ce musée un bagage composé de pagne tissé de 3 modèle différents, des calebasses,deux statues et le tout recouvert par une corde. Ces ustensiles signifient le lien de mariage et chacune a son explication bien précise pour renforcer encore plus; c’est les liens entre les deux.
Du musée, nous nous sommes rendu à la vieille mosquée de Bobo-Dioulasso construite au 11eme siècle dont l’histoire n’est plus à raconter. Elle a connu certains aménagement du fait de vieillissement des bâtiments. Construite en banco , en beurre de karité et en paille, la vieille mosquée à une capacité de plus de 400 personnes. Aussi pour accéder à l’intérieur du bâtiment quand il s’agit d’une femme. Il y a tout un tas de protocole . Elle ne doit pas être en période critique de grossesse, elles se doivent aussi de se déchausser et être arrêté derrière les hoy. Tout cela entre dans le cadre de la protection des valeurs culturelles. De là, l’équipe s’est rendu dans le village de Noumoudara a quelques kilomètres de bobo pour visiter le mausolée de Tiefo née vers 1840 et décédé en 1897. C’est le 11 ème roi de la localité et il était en son temps responsable de 52 villages. Ce roi a été l’un des guerriers roi qui a résisté à plusieurs combats notamment contre celle de Samory Touré premièrement. Mais, trahi par sa femme et par Guimbi Ouattara, Tiefo creuse sa propre tombe et se donne la mort devant ses conseillers laissant ainsi libre champs à Samory d’asieger son royaume. Noumoudara retient dans ce mausolée la selle à cheval de Tiefo, son tambours sacrés, son vêtements sacrés et bien d’autres objets sacrés renfermant d’énormes secrets et histoires bon á savoir. La journée à pris fin par une petite visite des chutes d’eaux de Karfiguéla reconnue sous le nom des cascades de Banfora. Bien d’autres destinations sont prévus pour le jour suivant afin de mieux connaître les potentialités du Burkina.


Élodie GUIGMA

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