Tournée touristique de l’ONTB :trois (03) destinations dans la première journée
Le Burkina Faso est un pays qui regorge d’énormes sites touristiques qui sont pour la plupart méconnus ou délaissé par la majorité des burkinabès. L’Office National du Tourisme Burkinabè (ONTB) a donc initié une tournée avec les hommes de médias pour faire connaître ces sites et par là inviter les uns et les autres à s’y intéresser afin de développer un tourisme interne. Pour cette première journée c’est la mare de Sabou, le musée Rayimi qui veut dire « n’oublie pas » et enfin l’église mission catholique de Boni.
La caravane , arrivée à Sabou, s’est intéressé à la mare aux caïmans sacrés. Un site qui a beaucoup fait connaître la région vue son histoire, son cadre, son authenticité et la particularité de ces animaux qui sont les dieux des habitants. De Sabou, c’est Koudougou qui reçoit la délégation et cette fois ci c’est au musée Rayimi Sis au quartier Issouka qui nous conte son histoire. D’après monsieur Bazié guide au palais de Issouka, la ville même a été créée grâce à Bassanga. Lui, c’est un homme qui ayant été chassé de son village pour avoir volé le poulet de son petit frère a décidé de s’exiler avec sa petite famille. Au cours de leur voyage la fatigue et la soif se fessait sentir et, c’est alors qu’à surgit de nul part un varran. Bassanga a donc suivi cet animal parce qu’il savait que ce dernier ne circulait jamais loin d’un point d’eau. D’après monsieur Bazié, l’animal a donc conduit l’homme à ce point d’eau. Il s’est alors installé autour de cette mare et y a construit son village. Le temps passait, le village s’élargissait et l’âge avançait. Comme Bassanga était devenu vieux il ne pouvait donc plus aller au champs . Pourtant, tout le monde devait aller cultiver,donc l’on désignait un enfant de rester avec lui en attendant leur descente le soir. Un jour, quand tout le monde est parti au champs ; Bassanga a appelé le petit de venir voir sa mort afin d’expliquer aux autres à leur retour. Bassanga avec à sa main un bâton a creuser un trou à l’aide de ce bâton et son corps à commencé à fondre jusqu’à disparaître totalement. Mais le bâton quant à lui s’est transformé en un baobob qui existe toujours aujourd’hui et est devenu un arbre sacré dans la ville. C’est ça en fait l’histoire de la naissance de la ville et au musée Rayimi, il y’a des tableaux illustratifs de cette histoire et de bien d’autres histoires de la ville. C’est un véritable patrimoine touristique.
Après avoir quitté le musée de Rayimi, la caravane s’est arrêté à Boromo. Là-bas c’est le Relais touristique qui a été visité. Ce site est en faite un restaurant-bar à paillotes qui regorge 48 chambres, 6 boutiques, une grande salle de conférence et un magasin pour vos séjours dans la ville. Elle a été rénové par l’ ONTB a un coup de plus de 400 millions de francs CFA. En route pour Bobo-Dioulasso, nous n’avons pas pu passer sans faire une petite escale à Boni pour voir son église dont la devanture à été construite comme un masque. En fait, elle a été faite ainsi par les missionnaires afin d’évangéliser les habitants de la localité qui pour la plupart sont animistes. C’est une stratégie pour eux de se faire accepter et surtout écouter parce que la population se reconnaissait à travers ce masque.
Élodie GUIGMA