Dialogue social: Le ras-le-bol des syndicats.
L’Union d’Action Syndicale (UAS) a crié son ras-le-bol au cours d’une conférence de presse ce mardi 13 août 2019 à Ouagadougou. Selon Georges Koanda, le président de mois UAS, les discussions entreprises par le gouvernement Dabiré avec les organisations syndicales connaissent un blocage.
Les syndicats sont remontés contre le gouvernement. Pour eux, le gouvernement burkinabè a initié un dialogue social sans songer à respecter les engagements pris avec les travailleurs pour une sortie de crise. Ce « manque de respect et de considération » selon l’UAS est la cause de la conférence de presse de ce matin. Selon les conférenciers, cela résulte de l’improductivité et de la stérilité des discussions et négociations entreprises par le gouvernement.
Ce « manque de respect et de considération » est accompagné selon l’UAS de violations de liberté syndicale et des droits des travailleurs dont les dispositions légales sont assurées par l’organisation internationale du travail. Elle cite pour exemple, le cas de l’alliance police nationale, un syndicat de la police qui peine à avoir son récépissé malgré que le tribunal administratif lui ai accordé toute légitimité.
Selon l’UAS, face au mépris continue du gouvernement, qui chante partout le dialogue social tout en foulant au pied le simple principe du respect de la parole donnée aux partenaires sociaux , l’UAS compte faire une série d’actions. Ainsi les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes convoquent une rencontre nationale de l’UAS le samedi 17 août 2019, à 8h à la bourse du travail. Diverses actions interviendront à l’issue de cette rencontre nationale.
David TARAMA, Gulmu.Info