Région de l’Est : des soins gratuits pour renforcer la cohésion sociale entre civils et militaires
Du 1er au 4 octobre 2024, les communes de Diapangou et Fada N’Gourma ont accueilli une initiative civilo-militaire majeure, portée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à travers le projet Prévenir et répondre à l’extrémisme violent dans le corridor atlantique. L’opération a permis à plus de 800 personnes de bénéficier gratuitement de soins médicaux de qualité.
Organisée en partenariat avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), cette campagne médicale avait pour objectif principal de renforcer la cohésion sociale dans un contexte de vulnérabilité sécuritaire accrue. Les prestations offertes incluaient des consultations générales, des dépistages, des analyses médicales ainsi que la dotation en médicaments essentiels.
Le lancement officiel de l’activité s’est tenu le jeudi 3 octobre dans l’enceinte de l’infirmerie de la garnison militaire de Fada N’Gourma. Il a été présidé par Monsieur Silas Nacanabo, Haut-Commissaire de la province du Gourma, représentant le Gouverneur de la région de l’Est. Étaient également présents le Médecin Capitaine, Directeur régional de la santé de la 6e Région Militaire, la Médecin-Chef du district sanitaire de Fada N’Gourma, ainsi qu’une représentante du PNUD.
Selon le Haut-Commissaire, cette initiative vise non seulement à améliorer l’accès aux soins pour les populations vulnérables, mais aussi à instaurer un climat de confiance mutuelle entre les FDS et les civils. Une approche de proximité saluée par les bénéficiaires comme un signal fort de solidarité dans une région confrontée à des défis sécuritaires et sanitaires.
De son côté, Madame Bernadette Kanazoe, Point Focal du PNUD pour ce projet, a indiqué que les objectifs fixés ont été largement atteints, soulignant l’enthousiasme des populations pour les prestations offertes. Au total, ce sont 805 patients – 409 à Fada N’Gourma et 396 à Diapangou – qui ont reçu des soins médicaux gratuits, dépassant largement la prévision initiale de 500 consultations.
Cette action s’inscrit dans une série d’interventions visant à prévenir l’extrémisme violent en consolidant la résilience communautaire à travers des partenariats stratégiques entre acteurs de la sécurité, de la santé et du développement.
OUOBA Van Marcel, Gulmu Info