Promotion des droits de la femme : l’APDG dresse le bilan de ses activités 2020
L’Association pour le Développement du Gulmu (APDG) a organisé ce mardi 29 Décembre dans la salle de réunion de la Mairie de Fada, un atelier avec pour objectif de faire le bilan de la mise en oeuvre de ses activités durant l’année 2020. L’ APDG a bénéficié de l’accompagnement du fonds Commun Genre pour la réalisation de son projet » , projet de promotion des droits des femmes et de réduction des violences basées sur le genre dans la région de l’est » puisqu’elle lutte contre l’excision, les mariages des enfants et le rapt des filles.
Excision, mariage des enfants, rapt des filles telles sont les fléaux que l’association pour le développement du Gulmu (APDG) combat. Malgré l’adoption de textes pour l’égalité et l’equité entre les sexes, les violences que les femmes subissent depuis toujours sont innombrables.
Suite au rapport officiel de l’INSD dans la région de l’est, on enregistre un fort taux de grossesses non désirées ou contestées et des violences conjugales qui touchent plus les femmes et les enfants. Ce qui pousse l’APDG à continuer le combat sans relâche.
Pour mieux lutter contre ces phénomènes, une stratégie d’intervention efficace et efficiente a été mise en place pour lutter contre les pratiques suscitées ainsi que pour la promotion des droits des femmes. Dans ce cadre, l’ APDG a eu l’accompagnement du fonds Commun Genre pour une durée de 18 mois allant du 1er juillet au 31 Décembre 2020.
Compte tenu du contexte sécuritaire, les déplacements de l’association sont limités donc les grosses activités seront menées par les populations elles même. En effet des comités de veille symboliques composés de trois hommes et trois femmes sont installés dans chaque village . Ces derniers travailleront en binôme au sein des ménages à travers la méthodologie de dialogue en famille pour réduire les violences basées sur le genre.
Retenons que l’APDG intervient dans dix villages et dix établissements post primaire et secondaires dans les provinces du Gurma et de la Gnagna. En effet des comités de veilles communautaires dans les dix villages d’intervention et des clubs scolaires ont été mis en place. Également des causeries dans les groupes d’éducation ont été faites sur le covid19, les droits des enfants et des femmes, la promotion du genre…
La cessassion des violences basées sur le genre est pleinement souhaitée par l’association.
Yaméogo Irène Laure