Mort à la Gendarmerie de Tanwalbougou : « nous avons un devoir de veiller à la sécurité et à la vie des personnes », Roch Kaboré
Dans la nuit du 11 au 12 mai 2020, 12 civiles détenus à la gendarmerie de Tanwalbougou y ont trouvé la mort, dans des conditions non clairement établi, entraînant des polémiques autours des faits.
« C’est une situation inacceptable, parce que nous avons un devoir de veiller à la sécurité́ et à la vie des personnes », s’est indigné le Président Roch Kaboré. En effet, celui-ci est sorti de son silence le samedi 23 mai en rassurant l’opinion publique nationale et internationale des procédures en cours.
« Nous avons demandé une enquête judiciaire et une enquête administrative dont nous espérons avoir les résultats sur la base desquels les décisions seront prises sans état d’âme », a en effet affirmé Roch Kaboré.
Le Procureur du Faso près le Tribunal de Fada N’gourma avait déjà réagit à la situation, en assurant que des investigations seront menées afin d’établir la cause de ces morts.
Quant à la réaction du Président burkinabè est intervenue à l’issue d’un conseil de défense.
En rappel, des témoins qui ont inhumé les 12 corps affirment qu’ils étaient ensanglantés, mettant en doute la thèse qui sous-tend qu’ils sont morts en raison des conditions dans leurs cellules.
Gulmu info
