Le personnel de la DREAE renforce ses compétences sur les marchés publics, pendant quatre jours, du 8 au 11
Pendant quatre jours, du 8 au 11 septembre, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement de l’Est (DREAE-Est) a réuni son personnel dans sa salle de réunion pour une session de formation dédiée aux procédures de passation et d’exécution des marchés publics. Une démarche qui vise à renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans un contexte marqué par de fortes attentes citoyennes sur la gestion des ressources publiques.

Des mécanismes au cœur de l’action publique
Les marchés publics représentent un maillon essentiel de l’action de l’État, permettant la réalisation d’infrastructures, l’acquisition de biens ou encore la prestation de services.
C’est dans cette optique que la session a été animée par Zakaria Moulma, Directeur Régional du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers de l’Est (DRCMPEF-Est), assisté de Louis Marie Sandwidi, en poste à l’Université Yembila Abdoulaye Toguyeni (UYAT).
Un programme pratique et participatif
Durant la formation, les participants ont travaillé sur des cas concrets et échangé autour de thématiques clés :
principes fondamentaux des marchés publics ;
cadre législatif et réglementaire ;
procédures de passation selon la nature des marchés ;
délais de publicité ;
planification et élaboration du Plan de Passation des Marchés (PPM) ;
constitution des Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) ;
évaluation des offres et exécution des marchés.
Gouvernance et développement endogène
L’initiative s’inscrit dans la vision prônée par le ministère de tutelle, axée sur le développement endogène. En renforçant les compétences locales, les autorités entendent réduire les risques d’irrégularités, améliorer la performance des services publics et surtout garantir que chaque marché contribue réellement au développement des communautés de l’Est.
Pour la DREAE-Est, il s’agit d’un pas important vers une gouvernance plus transparente et efficace, à l’heure où les populations réclament une utilisation optimale des ressources de l’État, dans un contexte sécuritaire et socio-économique déjà difficile.
Une dynamique à poursuivre
À l’issue de la session, le personnel s’est dit « mieux outillé » pour conduire ses missions. La direction a remercié les formateurs pour « avoir accepté de partager leur expertise au service de l’institution ».
Cette expérience ouvre la voie à d’autres initiatives similaires, car le renforcement des capacités demeure un enjeu central pour l’administration publique, appelée à répondre à des défis croissants, de la gestion de l’eau à la préservation de l’environnement, en passant par l’appui aux communes rurales.
TANKOANO YOUMANLI