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Lamine, Boukari, Luc : la liberté rendue à huis clos

Trois journalistes disparus depuis mars 2025, Lamine Ouattara, Boukari Ouoba et Luc Pagbelgm, ont été discrètement libérés, sans annonce officielle. Une éclaircie timide dans un ciel assombri par la peur et l’opacité.

Selon des sources concordantes, Boukari Ouoba, vice-président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), avait été interpellé le 24 mars au Centre de presse Norbert Zongo, en même temps que Guezouma Sanogo, président de l’AJB. Le lendemain, Luc Pagbelgm, reporter d’images, était à son tour arrêté après avoir couvert une conférence de presse de l’association. Lamine Ouattara, lui, aurait été enlevé depuis plus de deux (02) ans, dans des circonstances encore floues.

Ces disparitions survenaient alors que les tensions entre les autorités militaires et les médias s’intensifiaient dans un climat de répression marqué par la dissolution de structures professionnelles et une mise sous silence de la presse.

Quatre mois plus tard, leur libération, bien que discrète, résonne comme une bouffée d’air. Elle ravive l’espoir d’un retour à la dignité, à la justice, à la parole libre. Pour les familles anxieuses, les confrères inquiets, les défenseurs acharnés de la liberté d’expression, ce jour devient un point d’ancrage : celui d’un souffle commun retrouvé dans une actualité trop longtemps suffocante.

La rédaction

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