Diapaga: « C’est maintenant plus que jamais qu’il faut agir. Et cela très vite avant qu’il ne soit tard. » Kondjoa Pierre Yonli
Les forces vives de la province de la Tapoa ont animé une conférence de presse sous la forme de conférence publique ce jour 16 Février 2023 à Diapaga. Cette activité a permis d’interpeller les nouvelles autorités du pays sur la situation très dégradée dans la province.
« Au début nous vivons selon les principes édictés par les terroristes, (pas de cigarettes, pas d’alcool, port obligatoire du voile par les femmes, pantalon court). » a affirmé Monsieur Pierre K. YONLI, porte-parole des forces vives. Une situation qu’il décrit insoutenable ces jours-ci puisqu’il affirmer plus tard que t<span;>outes les routes sont bloquées avec des barrages irréguliers et que ces hommes décident du droit de vie ou de mort des populations.
Pour les conférenciers du jour, à la date du 16 février 2023, la province de la Tapoa se résume à trois villes que sont: Diapaga, Partiaga et Kantchari où on peut voir encore des traces de l’administration. Les autres sont totalement sous le contrôle des terroristes.
Ils disent avoir peur de l’avenir et ont brandé des statistiques pas trop reluisantes. Selon eux, dans toutes les communes
• Des CSPS sont fermés
• Pas d’évacuation sanitaire
• Plus de 13 842 déplacés internes dans la Tapoa à la date du 31 Décembre 2022 selon le CONASUR
• L’assistance humanitaire au PDI est insuffisante
• Un seul réseau téléphonique caduc
• Pas de banque
• Le palais de justice est fermé
• Aucune administration n’est sur place
• Il y a une interdiction d’entrée et sortie des véhicules même le fret
• Le Vol de batail, des céréales, enlèvement d’individus est quotidien
Fort de ce constat, les forces vives de la province de la Tapoa estime maintenant plus que jamais qu’il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.
Ouali, Gulmu.info