À l’Est, le programme YANYENMA veut redonner dignité et espoir aux communautés meurtries
C’est dans la capitale de l’Est qu’a été officiellement lancé ce mardi l’atelier de la 4ᵉ phase du programme YANYENMA, un dispositif de solidarité et de résilience en faveur des populations affectées par la crise sécuritaire. Placée sous la présidence du Gouverneur de la région de l’Est, représenté par son Secrétaire général Siaka Ouattara, la cérémonie a réuni plusieurs acteurs clés, dont le Président de la Délégation Spéciale de Fada N’Gourma, Kampadiba Jérôme Idani, ainsi que des responsables administratifs, coutumiers, humanitaires et associatifs.
Un programme ambitieux et inclusif
Porté par le consortium ADCV – TODIMA – TODIYABA, avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, ce programme d’une durée de 18 mois cible neuf communes de la région de l’Est.
Ses actions portent sur trois volets essentiels :
- la protection de l’enfant, dans un contexte où les violences, les déplacements forcés et les ruptures scolaires fragilisent l’avenir des plus jeunes ;
- la protection sociale, afin d’accompagner les familles les plus vulnérables et de renforcer la cohésion avec les communautés hôtes ;
- l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement (WASH), condition indispensable pour prévenir les maladies et garantir un cadre de vie digne.
Construire ensemble la résilience
L’atelier a permis de présenter les objectifs, mais aussi d’écouter les préoccupations et les propositions des parties prenantes. « Ce lancement n’est pas seulement une cérémonie, c’est le début d’un travail collectif pour redonner espoir et dignité aux communautés de l’Est », a résumé un responsable du consortium.
Pour les autorités locales, l’enjeu est clair : transformer l’initiative en un véritable levier de solidarité et de résilience, capable de répondre aux défis humanitaires, sociaux et économiques qui frappent la région depuis plusieurs années.
Un nouvel élan pour l’Est
Dans une région où les déplacements massifs de populations, la pression sur les services sociaux de base et les tensions communautaires constituent un quotidien difficile, le programme YANYENMA apparaît comme une réponse concrète. Il ambitionne d’offrir aux enfants, aux déplacés internes, aux personnes retournées et aux familles hôtes un horizon de stabilité et de dignité.
En conclusion, les participants ont appelé à une forte mobilisation de tous les acteurs – autorités, ONG, leaders communautaires et populations – pour que cette 4ᵉ phase devienne un véritable moteur de changement positif.
Van Marcel OUOBA, Gulmu Info
Ah, les crises sécuritaires ! Parfait pour relancer des programmes ambitieux, hélas un peu comme remuer un lit de vers ! Ce lancement dans lEst, bien organisé avec ses acteurs clés et son consortium ADCV – TODIMA – TODIYABA, a lair bien en phase. Lobjectif est clair : un peu despoir, de la dignité, surtout après les déplacements forcés et les pauses scolaires bien programmées. Le WASH, cest essentiel, on ne peut pas laisser le bazar sinstaller. Lidée de transformer ça en un moteur de changement, cest la cerise sur le gâteau… si on trouve la bonne pince ! La mobilisation de tous est bienvenue, mais attention à ne pas créer de nouvelles tâches pour les populations déjà bien occupées. Bref, un projet qui vaut la peine dêtre suivi, à condition de ne pas tomber dans le piège de loptimisme excessif, un mélange explosif !tải video