Le siège de l’Association Todi Yaba pour le Développement (TYD), à Fada N’Gourma, a acceuilli ce samedi 12 octobre 2025, pour la troisième année consécutive, l’organisation a remis 450 kits scolaires à des élèves déplacés internes originaires de Kantchari, contraints de trouver refuge à Fada en raison de l’insécurité persistante dans l’Est du Burkina Faso. 450 élèves ont bénéficié de Kits scolaires pour embrasser l’année scolaire 2025-2026.
Sous un soleil bienveillant et des regards empreints d’émotion, la cérémonie a réuni parents, enseignants, partenaires et bénéficiaires autour d’un même idéal : soutenir les enfants à reconstruire leur avenir malgré l’adversité.
« Pour la troisième fois, nous accompagnons ces élèves déplacés afin qu’ils poursuivent leurs études malgré les difficultés », a confié Fidèle K. Ouoba, président de Todi Yaba, saluant la résilience des familles bénéficiaires.
Former, accompagner, responsabiliser
La remise de kits scolaires n’est qu’un maillon d’une action plus vaste. L’association Todi Yaba mise sur l’éducation intégrale, combinant apprentissage scolaire et formation pratique.
Durant les vacances, elle a organisé plusieurs sessions de formation destinées aux jeunes :
50 en informatique,
13 en saponification,
76 en teinture Kokodonda,
18 en production de lait local et de jus naturels.
Ces formations, clôturées par la remise d’attestations, ont permis à de nombreux jeunes de développer des compétences économiques. Certains ont même transformé ces apprentissages en microactivités génératrices de revenus.
« L’une de nos bénéficiaires finance désormais la scolarité de son petit frère grâce à la vente du Gapal qu’elle produit », s’est réjoui M. Ouoba, visiblement ému.
Fidèle OUOBA, remettant les Kits scolaires à une bénéficiair
Des résultats qui témoignent d’un impact réel
Depuis trois ans, Todi Yaba suit ses élèves via une plateforme de suivi en ligne. Les bulletins sont collectés et analysés chaque trimestre pour mesurer les progrès.
Les résultats sont encourageants : les élèves déplacés soutenus affichent des moyennes supérieures à la moyenne provinciale, preuve de la réussite du modèle d’accompagnement.
« Nous sommes fiers de constater que nos efforts portent leurs fruits. Ces enfants, autrefois fragilisés, reprennent confiance et retrouvent leur place à l’école », souligne le président.
Une solidarité ancrée dans le territoire
Derrière ce geste humanitaire se cache un véritable réseau de solidarité locale et internationale. Des partenaires tels que Les Amis de Kantchari, ABC, FABO, Roukiato Service, et Mme Diallo, formatrice en production laitière, ont contribué à rendre cette opération possible.
Pour Todi Yaba, cette entraide n’est pas un acte ponctuel, mais une philosophie d’action durable. L’association ambitionne déjà d’étendre ses activités à d’autres communes d’accueil et de renforcer les formations professionnelles pour une insertion économique durable des jeunes déplacés.
Éduquer pour reconstruire
Dans un contexte sécuritaire encore fragile, le geste de Todi Yaba symbolise plus qu’une aide matérielle : c’est un acte de résistance, une promesse d’avenir.
« Étudiez, travaillez dur, croyez en vos rêves », a lancé Fidèle Ouoba aux élèves. « C’est par la réussite scolaire que vous bâtirez votre avenir et celui de notre pays. »
En offrant un kit, l’association ne donne pas seulement des cahiers et des stylos. Elle rend à des enfants déracinés le droit d’apprendre, d’espérer et de rêver.
Parce que, dans le Gulmu comme ailleurs, éduquer, c’est déjà reconstruire.
Une réflexion sur “Fada N’Gourma : 450 élèves déplacés soutenus par l’Association Todi Yaba pour une rentrée sous le signe de la solidarité”
Cest toujours touchant de voir ces kits scolaires, mais faut pas se mentir, cest un coup de pouce qui fait vite… pousser ! Fidèle K. Ouoba a raison, ces familles sont résistantes, un peu comme nos plantes dappartement sous le soleil bienveillant du Burkina. Bon, 50 en informatique, 76 en teinture Kokodonda, cest un peu varié pour la survie, mais la micro-activité avec le Gapal, cest une pépite ! Les chiffres sont là, les élèves progressent, cest bien. Mais attention, ce nest pas magie, léducation seule ne reconstruit pas tout. Alors, studiez bien, travaillez dur, et si le Gapal ne marche pas, au moins vous serez des experts en résilience !hẹn giờ online
Cest toujours touchant de voir ces kits scolaires, mais faut pas se mentir, cest un coup de pouce qui fait vite… pousser ! Fidèle K. Ouoba a raison, ces familles sont résistantes, un peu comme nos plantes dappartement sous le soleil bienveillant du Burkina. Bon, 50 en informatique, 76 en teinture Kokodonda, cest un peu varié pour la survie, mais la micro-activité avec le Gapal, cest une pépite ! Les chiffres sont là, les élèves progressent, cest bien. Mais attention, ce nest pas magie, léducation seule ne reconstruit pas tout. Alors, studiez bien, travaillez dur, et si le Gapal ne marche pas, au moins vous serez des experts en résilience !hẹn giờ online